L’Eyrieux… rien que le nom sent la résine… Mais ce n’est sans compter le wavehopper de Loïc et le bateau de reco de Vince, nos expérimentés vaudaix, pour déjouer le piège du résinage à la frontale (enfin presque…). Pour Boris alias Bourrico, alias « 2fingers in the rillette », c’était le parcours cadet, un bon 25min de vaguelettes.

Vince dans la goulotte, passe de course :

Lisez la suite, ça vaut le coup ;-)

2fingers in the rillette :

 En bon coachs, et vu la dose d’entrainement que s’était enfilée notre poulain, il nous a jugé préférable que notre athlète passe une bonne nuit chez notre maman (maman Mumu, notre mère à tous !). Ce serait dommage qu'il soit trop dépaysé par un inconfortable matelas pneumatique de fortune et que ces muscles atrophiés subissent des contraintes avant l’échéance nationale.

Nous arrivons donc vers 11h à Saint Sauveur sous un magnifique soleil pour lâcher notre Bourrico pour son échauffement et accessoirement unique reconnaissance. Pendant ce temps là nos coachs de haut-niveau se mettent en quête du dossard de notre étalon (et oui, dans cette courte narration, notre poulain a vieilli d’un coup sec !). Après 15kms de camion, quête sans succès de la précieuse chasuble, nos coachs récupèrent notre Bourrico après sa reco-échauffement. Nous remontons l’animal, stressés par le dossard non-récupéré (les coachs, pas le Bourrico qui est relativement détaché de la problématique)…. Et alors après moultes dialogues sur la quête du sésame numéroté, notre canasson nous sort «  et mais les dossards, ils sont à la ptite cabane là où on embarque !! J’avais pas compris que vous les cherchiez… »…… Cher… chié !!.... On avait quand même envie de le taper, mais a priori, ce n’est pas légal. Bref, on retourne au départ et là une jolie jeune dame mature avec un accent du sud nous remet les précieux sésames.( on a alors pensé à notre président et "vice"-président, je ne sais pas pourquoi...).

Boris pourra conquérir con-courir  donc prendre le départ. On l’abandonne lâchement au BAC qui a aussi des cadets (non, pas la BAC, LE BAC : le club de Boulogne, les potes à Vince avec qui ont dort au gîte le soir). Boris se prépare psychologiquement, mange un jambon-beurre et des chickens wings à H -2 de sa course. Pendant ce temps là, Lolo et Vince se dirigent vers une reco du parcours « des grands ».

Course à Boris : rien à dire, c’est long et dur, mais ça il a l’habitude a priori ! Il réalise un parcours correct sans erreur de nav, mais ça pioche un peu dans les relances (des relances que l'on imagine, car on n'était pas là pour voir... en fait je pense l'avoir rêvé...).  Il termine 37^ème après 25min32s de labeur, une place que l’on qualifiera d’exceptionnelle d’un point de vue ratio entrainement/résultat.

Les recos de nos anciens sont sportives, Lolo après une descente en Wavehopper prend un bon vol en C1, mais esquimaute proprement. Vu d’en haut du rapide, ça faisait peur à voir ! Entre-temps on récupère notre cadet et Vince enquille une 3^ème descente de reco : mais y’a plus d’eau ! Sur un passage scabreux, il met une dénage de survie et explose sa pale gauche.

Notre Bourrico a alors basculé en mode chasseur et nous parle d’une hypothétique cadette rencontrée à l’Etang de Berre… Nos cadors lui donnent alors de précieux conseils, même si globalement il n'en a apriori pas besoin.

Après cette journée chaude en température et en émotion, direction le gîte dans lequel on retrouve le BAC et le club de Nantes qui compte notamment parmi ses rangs le multiple champion de France en kayak, vice-champion du monde, etc… et avec qui on boit tranquilou l’apéro en regardant nos cadets cuisiner. Vince répare sa pagaie à la frontale comme un bon vieux cadet…. Et comme un bon vieux cadet, foire sa résine.

Jour J : Vince prend sa petite dose de résine de bon matin, car il refait sa répa de pagaie avant le ptit dej’… serein le gars. Loïc lui s’en bat lec’ et écoute un titre de Lisa Monet pour se motiver (« mais comment faire »). Bref une bonne équipe de winners, le couteau entre les dents, prêts à en découdre avec les flots tumultueux !

Loïc s’élance en premier et arrive jusqu’en bas, pétrifié par ses muscles des cuisses comprimés en position de céiste. Et ouai, courir ou ramer il faut choisir ! Arriver à descendre le parcours est déjà une performance, car ça fait pas rigoler comme rivière ! 21ème en canoay !

J'ramène le bateau entier !!

Vince est plus serein, même si Loïc lui a promis 40 bières/semaine pendant 1 an s’il gagne… et ça ne laisse pas notre papy panzer indifférent. Au terme d’une course sans étincelle mais propre, il se classe 6^ème à 30 secondes de la récompense suprême.

C’est le devoir accompli, que nos chevaliers de la rivière reprennent la route de la capitale des gaules…

Playlist du week-end  pour les fines oreilles :

Vald – Bonjour

Lisa Monet – My best plan

TTC – Dans le club

Overwerk – Daybreak

Ratatat – Magnifique (full album)

Commentaires   

#7 bruno kremer 01-03-2016 16:03

oups je lis ça aujourd'hui... 1er mars. avec beaucoup de retard je vous présente mes félicitations pour l'expé et pour le CR qui est top du top
brunax

#6 Loïc BURLET 26-11-2015 19:31

J'avais oublié l'histoire de Martine au départ... du coup je comprenais plus^^ (elle avait des lunettes non? ^^)

#5 Muriel HAUCHECORNE 26-11-2015 17:45

Excellent !

#4 Loïc BURLET 26-11-2015 12:33

trop bon Vince... je suis plié... heureusement que j'y ai pas rajouté mon grain de sel... Beau boulot!

#3 Yann GUDEFIN 26-11-2015 08:55

*rapport

+3 #2 Yann GUDEFIN 26-11-2015 08:54

Y a t'il un report entre 2 finger in the rillette et l'hypothétique cadette de l'Etang de Berre ? Comme un genre d'entrainement ou autre... ?

#1 Yann GUDEFIN 26-11-2015 08:52

J'aime bien rigoler comme ça. Merci. Vivement le prochain

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