Bienvenue sur le site du S.V.Vaulx en Velin, club de canoë, kayak, pirogue et dragon boat en région lyonnaise. Bonne visite !
Bonjour à tous !
Comme chaque année, le club organise une coupe des jeunes de slalom sur notre bassin du lac de Miribel, qui sera cette fois-ci agrémentée d’un boater cross. Seulement, nous ne pouvons pas effectuer toutes les tâches requises tout seuls. C’est pourquoi nous faisons appel à vous !
Le 17 juin, nous aurions besoin d’une quinzaine de personnes le long de la journée, de 8h jusqu’à 17h.
Si vous vous sentez motivés, venez dès maintenant vous inscrire sur le Doodle suivant :
https://doodle.com/poll/4yhkx5rp6d8pz36u
Les Sauveteurs Volontaires comptent sur vous !
6h du mat’, les téméraires vaudais sont au rendez-vous au club pour le départ. Erwan, Lucas, les Yaya et LE permanent préparent le matériel et les bateaux de slalom et de descente qui nous serviront le temps d’un week-end. Une heure plus tard (les cadets c’est comme les diesels c’est lent au démarrage), tout est prêt et on prend la route, musique à fond. Après 3h de route, un accrochage et pas mal de boutades, on atteint enfin sous un soleil radieux notre objectif, le stade d’eau vive de Vallon Pont-d’Arc. On pose la remorque, on fait un tour pour confirmer les inscriptions et assister à l’échauffement de la concurrence, on déjeune, Lucas et Yasin surfent en freestyle, on se fait un babyfoot.
Lucas en bateau, moment rare du week-end
Vu qu’on a un minimum de sérieux, 30 minutes avant sa manche, les deux représentants journaliers du club en matière de descente, Yasin et Erwan, se mettent à l’échauffement pour un sprint de folie... ou pas!
Si Erwan tient une manche honorable compte tenu de son niveau de pratique, le Gulay un peu trop bourrin se prend un rocher qui le contraint à esquimauter puis à repartir à sa manière. Car cette mésaventure lui aura au moins permis d’inventer une nouvelle discipline : le kayak descente en sprint arrière!
Deuxième passage, deuxième chance, les vaudais ne se laissent pas abattre. Et ça paie sur tous les plans : Erwan améliore son temps et Yasin termine le parcours en marche avant.
Enfin, vient le temps de l’épreuve classique : les 7 kilomètres qui séparent la ville du Pont d’Arc. Le cadet part d’abord mais se fera vite rattraper par le junior : 27 minutes 12 contre 31 minutes 40. Le classement n’est pas optimal, tant pis, ils feront mieux la prochaine fois.
On perd, certes, mais avec le style !
Une fois remis de ses émotions, la fine équipe revient sur ses pas et investit le Airbnb toutes options (piscine, ping pong, terrasse et barbecue) sélectionné par le coach.
Au menu du soir : crêpes à la Gulay, les Simpson et toujours les boutades. Très sérieux, on révise quand même (un peu) le parcours de slalom du lendemain puis on s’endort.
Nouvelle journée, nouveaux espoirs, nouvelle discipline. On s’éveille tant bien que mal, on range l’appart et on file ! Direction le stade, où un nouveau challenger entre dans l’arène : Yanniss Aghanine, plus connu sous le pseudo glorieux de Kitchouka !
C’est cependant son frère d’armes Erwan qui lance les hostilités en kayak de la première manche, ce qui ne lui réussira pas tellement, la première vague bien dégueu lui donnera du fil à retordre ! Viennent ensuite Marcel le bourrin et Kitchouka le valeureux qui impose son style tout en 50 (son siège ayant cassé sur la fin). Ce dernier se rattrape cependant par une manche C1 bien rigoureuse à défaut d’être fulgurante.
Jamais désespérés, on remet les bouchées doubles et on s’attaque à la deuxième manche. Erwan prend confiance et améliore son temps, tout comme Yasin qui aurait fait une manche splendide (1 minute 37 !) s’il n’avait pas trop forcé sur les stop-têtes, ce qui entraîna un 50. Yanniss emprunte le kayak du permanent et améliore aussi ses deux chronos. Mais cette quête de l’amélioration ne sera pas suffisante pour atteindre le podium.
On repart donc bredouille mais des bons moments plein la tête et déterminés à s’entraîner plus dur pour la prochaine course. Le trajet retour sera antagoniste à l’aller, sans encombre et sans autre bruit que le ronronnement du moteur et les ronflements des passagers. On décharge, chacun rentre chez soi et on se promet de remettre ça. Bref, un week-end (presque) au top.
Il y a déjà presque trois mois de cela, j'étais en route – en avion - pour San Juan, en Argentine. La destination : les championnats du monde de kayak freestyle 2017 !
Arrivée sur le sol argentin le 19 novembre avec d'autres athlètes de l'équipe de France, j'ai une semaine d’entraînement pour m'habituer aux 4 heures de décalage horaire ainsi qu'au rouleau. Sur place, d'autres membres de l'équipe, dont Tom Dollé, sont déjà présents.
Les kayakistes se massent sur le spot pour s’exercer encore et encore. Dès le jeudi 23 novembre, les entraînements par nations commencent. La pression monte petit à petit, nos passages sont chronométrés pour correspondre aux 45 secondes des runs de compétition. N'ayant bénéficié que de cette seule et unique semaine de préparation sur place, nous sommes plusieurs à nous motiver pour aller tester le rouleau aux aurores, levés à 4h30 pour un début de navigation à 5h30 ! En plus des avantages sportifs, cela nous a permis d'admirer plusieurs levers de soleil dans le désert argentin.
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